Mission d’Hommes d’affaires tunisiens en Norvège : revigorer l’axe Tunis-Oslo

Dans le cadre de sa démarche d'exploration de nouvelles opportunités d'exportation sur les marchés scandinaves, le CEPEX‎ a organisé en collaboration avec l’Ambassade de Tunisie à Oslo et la Chambre de Commerce d’Oslo, une Mission Découverte Multisectorielle en Norvège, du 25 au 26 Octobre 2016.

Conduite par Mme Aziza_Htira, Présidente-directrice générale du CEPEX et M. Ammar Ben Lamine, Ambassadeur de Tunisie à Oslo, Le Programme de cette mission a comporté une journée d’information et de partenariat à la chambre de commerce d’Oslo, des rencontres BtoB, des visites de prospection aux centrales d’achat et surfaces de distribution ;le programme a comporté également des séances de dégustation de produits de terroir d’origine tunisienne qui ont ravi les papilles des businessmen norvégiens et ouvert des perspectives pour de futures commandes.

La collaboration institutionnelle a été aussi à l’ordre du jour des travaux de ces rencontres où Mme. Htira et M. Ben Lamine se sont entretenus avec M. Ole Johan Sandvaer, Directeur de "Innovation Norway", organisme homologue du CEPEX, pour explorer les pistes de collaboration qui seront à même de bâtir les fondements d’un partenariat pérenne.

Aiguiller nos efforts de promotion vers la Norvège peut s’avérer comme un choix perspicace et judicieux dans la mesure où le pays des descendants des Vikings peut se vanter de faire partie du gotha des pays les plus riches de la planète avec un PIB avoisinant les 400 milliards de $ et un PIB par habitant qui arrive en deuxième place du classement mondial (77 K €). 

Le socle de l'économie norvégienne repose essentiellement sur l'exploitation des ressources naturelles et énergétiques (pétrole, gaz, énergie hydraulique, forêts et minéraux) qui représentent près d'un quart du PNB.

Cette donne constitue un atout majeur pour nos exportateurs, parfaitement familiarisés avec les pratiques d’affaires de l’UE d’autant plus que la Norvège n’impose pas beaucoup de restrictions à l’importation, exception faite pour certains produits agricoles, et présente un taux d’ouverture économique très appréciable.

En guise de conclusion, cet événement résonne comme un acte fondateur pour poser les jalons d’une coopération plus dynamique à l’aune des énormes potentialités d’absorption de nos produits que présente le marché norvégien et qui peut servir de plateforme pour disséminer les produits « made in Tunisia » vers l’ensemble des pays scandinaves

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