Un jour, un combat - Harcèlement de rue : Je ne baisse pas la tête, je dénonce ‘El Kazi’

Un jour un combat reprend sa bataille contre le harcèlement de rue sous le signe ‘Ma n’ttabassech rassi, nafdhah el kazi’ (je ne baisse pas la tête, je dénonce…).



Un jour, un combat - Harcèlement de rue : Je ne baisse pas la tête, je dénonce ‘El Kazi’

La campagne « un jour… un combat » de la Coalition pour les droits sexuels et corporels dans les sociétés à majorité musulmanes (CSBR) revient à la charge pour dénoncer le harcèlement sexuel de rue.

L’année dernière cette même coalition composée de plusieurs associations a mené une campagne sous le titre "Tu n’as pas le droit de me harceler, la rue m’appartient aussi".

Sujet tabou, le harcèlement de rue est pourtant un phénomène qui touche une majorité de femmes tunisiennes, les chiffres en témoignent (75% des femmes tunisiennes ont déjà subi du harcèlement sexuel dans l’espace public, selon le CREDIF).

Souvent culpabilisée, leur comportement et leur façon de s’habiller remises en causes, les femmes tunisiennes et arabes ont peur de dénoncer les harceleurs.

Les personnes LGBT qui subissent le harcèlement ont aussi peur de dénoncer ou de porter plainte dans un poste de police, de peur de voir leur calvaire se prolonger.

Cette année, « Un jour, Un combat » revient le 9 novembre et annonce la campagne par une animation GIF sur les réseaux sociaux
 


H.B.

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