Publié le 06-03-2018

Viol collectif au Kef : les violeurs auraient proposé de se marier avec la victime, la déléguée explique

Un viol collectif sur une mineure de 16 ans est survenu dans la région du Sers au Kef. Plusieurs des violeurs ont été arrêtés hier par la police.



Viol collectif au Kef : les violeurs auraient proposé de se marier avec la victime, la déléguée explique

Ce matin, une information a circulé dans les médias, indiquant que les violeurs ont proposé de se marier avec leur victime pour échapper à la sanction.

La déléguée régionale de la protection de l’enfance au Kef, a affirmé dans une déclaration à Shems Fm qu’il n’y a rien d’officiel dans ce sens.
« La question ne se pose pas actuellement. Peut être que les familles ont en parlé entre elles mais il n’y a rien d’officiel auprès des autorités » a-t-elle ajouté.

La déléguée a dénoncé l’article 227 bis du code pénal tunisien, article qui constitue souvent une échappatoire pour le violeur.
« Nous avons souvent dénoncé cet article, qui constitue une autre agression sur le mineur en plus de l’agression sexuelle » a-t-elle ajouté.

Article 227 bis - (Ajouté par la loi n°58-15 du 4 mars 1958, la loi n°69-21 du 27 mars 1969 et la loi n°89 -23 du 27 février 1989). Est puni d'emprisonnement pendant six ans, celui qui fait subir sans violences, l'acte sexuel à un enfant de sexe féminin âgé de moins de quinze ans accomplis. La peine est de cinq ans d'emprisonnement si l'âge de la victime est supérieur à quinze ans et inférieur à vingt ans accomplis. La tentative est punissable. Le mariage du coupable avec la victime dans les deux cas prévus par le présent article arrête les poursuites ou les effets de la condamnation. La poursuite ou les effets de la condamnation seront repris si, avant l'expiration de deux ans à dater de la consommation du mariage, ce dernier prend fin par le divorce prononcé à la demande du mari, conformément à l'article 31, 3 du Code du Statut Personnel.



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