Publié le 06-03-2018

L’année 2017 devrait être une année de reprise de l’économie nationale, selon la BCT

« l’année 2017 devrait être une année de reprise de l’économie nationale…Elle reste néanmoins sous la menace de la persistance, voire l’accentuation des vulnérabilités de la position extérieure et des finances publiques. », annonce la banque centrale dans son rapport annuel.



L’année 2017 devrait être une année de reprise de l’économie nationale, selon la BCT

Le gouverneur de la banque Centrale précise dans ce rapport que le relèvement de ces défis « doit constituer l’une des priorités majeures » en ajoutant que « tout doit être mis en œuvre pour en réunir les exigences : accélérer la mise en œuvre des réformes indispensables pour libérer l’initiative et renforcer la gouvernance économique tout en raffermissant la coopération avec les institutions internationales partenaires et remettre à niveau le climat des affaires dans sa globalité en tant que matrice de la croissance et du développement.»


Il a expliqué dans ce rapport que « les derniers chiffres publiés relatifs à la croissance économique du premier trimestre de 2017 (2,1% en glissement annuel contre 0,7% une année auparavant) augurent d’une inflexion positive de l’activité économique, dont la confirmation espérée pour le reste de l’année est justifiée surtout avec une saison touristique prometteuse et la reprise de la production à un rythme consolidé dans le bassin minier, que vient conforter, par ailleurs, la conclusion avec succès, récemment, de la première revue du programme « mécanisme élargi de crédit » par le F.M.I signé par les autorités en mai 2016, et le déblocage de la deuxième tranche du financement y afférent ».

« Cependant, et au-delà de l’optimisme que ces prémices peuvent inspirer, force est de constater que, manifestement, après avoir réussi une transition politique qui a favorisé l’émergence d’une démocratie naissante, le renforcement des institutions et la consécration des libertés, la Tunisie continue, six ans après la Révolution, à vivre les mêmes difficultés économiques, voire avec plus d’acuité », a-t-il précisé.

Selon lui, « le pays reste confronté à des défis majeurs au vu de la situation d’essoufflement voire d’arrêt des principaux moteurs de la croissance, en l’occurrence, l’investissement privé et la productivité, et par voie de conséquence l’exportation, alors que l’économie parallèle, omniprésente, continue à asphyxier le secteur manufacturier ».

« Face à ces défis accentués, et pour enrayer les distorsions et lever les obstacles qui ne cessent d’entraver la reprise de l’investissement domestique et étranger et le rétablissement des équilibres financiers et tendre ainsi vers une croissance économique soutenue et inclusive, le mouvement de réformes structurelles, qui en constitue la clé de voute, reste bridé malgré les efforts des autorités »,

 

 


 



Dans la même catégorie