Publié le 06-03-2018
Adibas, Hike, Fuma… Qui trinque ?
La contrefaçon est un mot qui fâche, mais peut-on le combattre ? L’Association Tunisienne de Droit du Développement (ATDD) lance une campagne en Tunisie sur la contrefaçon, en partenariat avec le Mei (Initiative de Partenariat avec le Moyen Orient).
Malgré les efforts de l’Etat pour éviter les contrefaçons, on ne cesse de voir ces imitations pulluler dans la pluparts des boutiques et stands.
Rue Zarkoun, Rue Charles de Gaulle,
D’un coté, on a ces boutiques de marques, dans lesquelles un simple t-shirt peut atteindre les 50 dinars, un jeans plus que 120 dinars, sans parler des blousons… et de l’autre, la contrefaçon aide tout de même à créer du travail pour ceux qui chôment. Par exemple, il vaut mieux laisser les jeunes gens de la rue Charles de Gaulle et de l’Avenue de Paris vendre de petits gadgets contrefaits que de les voir pratiquer d’autres activités plutôt douteuses ou carrément hors-la loi.
Entre acheter un pullover ou des espadrilles d’une boutique spécialisée ou du souk, le client n’est pas dupe, et sait que choisir avec la bourse qu’il a prévu à ses achats. Donc, on peut dire que c’est plutôt « honnête » quelque part puisque le client « ya3ref rou7ou 3lèch 9adem ». Par contre, ce qui est condamnable à mon sens, est le fait de vendre des produits contrefaits et d’imitation dans des boutiques spécialisées ! Là c’est scandaleux !
Dans ce cas que faire ? Diaboliser et interdire complètement la contrefaçon quitte à ce que ceux qui ont des ressources modestes en souffrent, ou laisser faire, en interdisant ces produits dans les boutiques dites « spécialisées » ? Ceci est un autre débat… Quel est votre avis sur la chose ?
Raja