Bochra Bel Haj Hmida : Veiller à ce que le processus démocratique ne soit pas menacé

L’état d’urgence a été décrété, ce samedi 4 juillet 2015, par le président de la République. sollicitée par Tuniscope, Bochra Bel Haj Hmida, députée à l’ARP, a donné son opinion sur cette question.

Il est vrai que Béji Caied Essebsi a justifié sa décision par  l'existence « d'un danger imminent »  pesant sur la sécurité du pays.

Pour Bochra bel Haj Hmida, décréter l'état d'urgence n'est, certes, pas une décision facile, mais elle est la preuve que la Tunisie est dans une situation très difficile pour ne pas dire qu'elle encourt de vrais dangers y compris celui de la déliquescence de l'état,  fondement de la démocratie.

« Ce qui est réconfortant c'est que c'est pour un mois et que cela ne menace pas le processus démocratique, parce que dans ce cas ce sont les terroristes et leurs pourvoyeurs de fonds qui auront gagné », explique-t-elle.

A la question de savoir si cette situation pourrait empiéter sur les libertés, la députée et militante des droits de l’Homme, a souligné que dans les situations exceptionnelles, il y a toujours, des restrictions aux libertés. « C’est pourquoi, précise-t-elle,  nous devons rester vigilants et surtout veiller à ce que le processus démocratique ne soit pas  menacé ».

Dans la même catégorie