Publié le 06-03-2018
Théâtre tunisien : une histoire de troupes !
Depuis que les premiers acteurs sont montés sur la scène du théâtre Rosigny en 1909, le théâtre tunisien est né de leur jeu.
Depuis que les premiers acteurs sont montés sur la scène du théâtre Rosigny en 1909, le théâtre tunisien est né de leur jeu.
Il fallait que les artistes se rassemblent pour pourvoir donner vie à des pièces. Il se sont donc formés en associations. Dans un premier temps, ces rassemblements étaient localisés dans la capitale vu la précarité de la situation du théâtre et l’absence d’infrastructure adéquate. Les toutes premières étaient appelées « Achahama », « Aladab », « Al Tamthil Al Arabi »…
Après la fondation en 1955 de la troupe de la ville de Tunis, la décentralisation du mouvement théâtral a commencé. La première troupe régionale est celle de la ville de Sfax suivie du Kef en 1967. Cette dernière a donné leurs chances à bon nombre d’acteurs qui ont fait les beaux jours du théâtre tunisien : Issa Harrath, Lamine Nahdi, Raouf Ben Yaghlane, Nejia Ouergui et beaucoup d’autres.
Ce déferlement de troupes régionales a crée une dynamique dans tout le pays. Y ont contribué aussi la troupe théâtrale de Gafsa, fondée en 1972 et qui comptait parmi ses membres Mohamed Raja Farhat, Fadhel Jaïbi, Mohamed Idriss, Raouf Ben Amor et Fadhel Jaziri, ou encore l’association du Maghreb arabe qui avait parmi ses membres fondateurs Kamal Touati, Abdel Majid Lakhal et Lamine Nahdi.
En 1984, le théâtre tunisien atteint une étape charnière. C’est la création du Théâtre National, une institution par laquelle sont passés la plupart des icônes du théâtre tunisien.
Le secteur s’ouvre, en 1975 aux troupes privées. Une nouvelle ère commence. « Théâtre nouveau » est la première troupe privée à être fondée. Plus tard elle sera appelée Familia par ses possesseurs principaux : le couple Fadhel Jaibi- Jalila Baccar.
En plus d’être une histoire de troupes, le théâtre « privé » est une histoire de couples. « Théâtre fou », 1980, compte parmi ses fondateurs Moncef Sayem et son épouse Raja Ben Ammar. « Masrah Al Ardh » fondé en 1984 de Nourreddine et Nejia Ouerghi et « El Teatro », créé trois ans plus tard et dirigé par Taoufik Jebali et sa femme Zaineb Farhat témoignent de cette tendance.
Et l’histoire continue… Au-delà des troupes, l’histoire du théâtre tunisien !
Il fallait que les artistes se rassemblent pour pourvoir donner vie à des pièces. Il se sont donc formés en associations. Dans un premier temps, ces rassemblements étaient localisés dans la capitale vu la précarité de la situation du théâtre et l’absence d’infrastructure adéquate. Les toutes premières étaient appelées « Achahama », « Aladab », « Al Tamthil Al Arabi »…
Après la fondation en 1955 de la troupe de la ville de Tunis, la décentralisation du mouvement théâtral a commencé. La première troupe régionale est celle de la ville de Sfax suivie du Kef en 1967. Cette dernière a donné leurs chances à bon nombre d’acteurs qui ont fait les beaux jours du théâtre tunisien : Issa Harrath, Lamine Nahdi, Raouf Ben Yaghlane, Nejia Ouergui et beaucoup d’autres.
Ce déferlement de troupes régionales a crée une dynamique dans tout le pays. Y ont contribué aussi la troupe théâtrale de Gafsa, fondée en 1972 et qui comptait parmi ses membres Mohamed Raja Farhat, Fadhel Jaïbi, Mohamed Idriss, Raouf Ben Amor et Fadhel Jaziri, ou encore l’association du Maghreb arabe qui avait parmi ses membres fondateurs Kamal Touati, Abdel Majid Lakhal et Lamine Nahdi.
En 1984, le théâtre tunisien atteint une étape charnière. C’est la création du Théâtre National, une institution par laquelle sont passés la plupart des icônes du théâtre tunisien.
Le secteur s’ouvre, en 1975 aux troupes privées. Une nouvelle ère commence. « Théâtre nouveau » est la première troupe privée à être fondée. Plus tard elle sera appelée Familia par ses possesseurs principaux : le couple Fadhel Jaibi- Jalila Baccar.
En plus d’être une histoire de troupes, le théâtre « privé » est une histoire de couples. « Théâtre fou », 1980, compte parmi ses fondateurs Moncef Sayem et son épouse Raja Ben Ammar. « Masrah Al Ardh » fondé en 1984 de Nourreddine et Nejia Ouerghi et « El Teatro », créé trois ans plus tard et dirigé par Taoufik Jebali et sa femme Zaineb Farhat témoignent de cette tendance.
Et l’histoire continue… Au-delà des troupes, l’histoire du théâtre tunisien !
Narjes