2024-11-08 نشرت في
Le syndicat des radios privées : Certaines radios privées risquent de disparaître
Mohamed Kamel Robbana, président du Syndicat national des propriétaires des radios privées, a tiré la sonnette d'alarme sur la situation financière dramatique de ces radios. Selon lui, certaines radios n'ont pas payé les salaires de leurs employés depuis huit mois et risquent de disparaître.
Il a également souligné que ces radios sont endettées envers l'Office national de la télédiffusion (ONT), leurs employés, ainsi que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Les radios doivent en moyenne 100 000 dinars à l'ONT pour chaque fréquence, une charge qui pèse lourdement sur leurs finances.
Robbana a proposé plusieurs solutions pour alléger cette situation : l'accès à la redevance ou des exonérations fiscales, telles qu'une réduction de 50 % des montants dus à l'ONT, et un rééchelonnement de la dette sur dix ans. Il a aussi suggéré une réévaluation du coût de diffusion, avec des montants différents pour les radios régionales (30 000 dinars) et nationales (50 000 dinars) pour chaque fréquence.
Il a également critiqué l'assujettissement des radios privées à une TVA de 19 %, une mesure jugée injuste même par certains députés de la commission des Finances de l’ARP.
Enfin, Robbana a demandé la fin du monopole de l’ONT sur la diffusion et a proposé qu’il entre en concurrence avec les opérateurs téléphoniques. À défaut, les radios devraient être autorisées à diffuser directement sans passer par l’ONT.