2024-11-26 نشرت في
Mesures renforcées pour lutter contre le charançon rouge et la cochenille
Des mesures urgentes ont été prises, lundi, par le ministère de l’Agriculture des Ressources hydrauliques et de la Pêche pour lutter contre le charançon rouge du palmier et la cochenille du cactus et limiter leur propagation.
Ces mesures ont été prises lors d’une séance de travail tenue au siège du ministère et présidée par le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la pêche, chargé des Ressources hydrauliques, Hamadi Habaieb, et consacrée au suivi de la mise en œuvre des programmes nationaux de lutte contre ces ravageurs et à l’examen des moyens possibles pour améliorer les interventions et préserver les filières de dattes et de figues de barbarie.
Concernant la lutte contre le charançon rouge du palmier, il a été décidé de renforcer le rôle des Commissariats Régionaux au Développement Agricole en mettant en place une équipe permanente pour s’assurer du respect du protocole approuvé pour les interventions en coordination avec les municipalités, en procédant à la formation continue en matière de lutte contre ces maladies et en présentant des rapports périodiques sur l’évolution de la situation.
Il s’agit par ailleurs d’activer les comités régionaux de lutte contre les catastrophes, de mettre en place une cellule nationale de crise et de suivi et de coordonner avec les institutions et structures concernées (telles que les ministères de l’intérieur, de l’équipement, du tourisme et de l’environnement) pour soutenir les efforts déployés.
La mobilisation des forces sécuritaires sur les routes pour lutter contre le transport des plants de palmiers et l’accélération de la mise à jour des textes législatifs nécessaires pour lutter contre ce fléau, ont aussi figuré parmi les principales mesures prises.
S’agissant de la lutte contre la cochenille ravageant les figuiers de barbarie, il a été décidé d’accélérer l’élaboration d’une vision complète pour la restructuration du secteur en fixant les priorités, de préparer une étude sur l’impact économique de la présence de ce ravageur, de donner la priorité à la protection des zones de production, d’élaborer un programme de prévention pour les zones saines et d’intensifier les opérations de vulgarisation sur l’utilisation des techniques agricoles de lutte et de valorisation du figuier de Barbarie.
Le secrétaire d’État a, à cette occasion, recommandé l’élaboration d’un plan de financement clair pour faire face aux espèces invasives émergentes et aux maladies transfrontières et accroître l’efficacité et la rapidité des interventions.