Fin mars 2025 : les recettes des exportations d’huile d’olive en baisse de 25,8 % malgré une hausse des quantités

Les recettes issues des exportations d’huile d’olive tunisienne ont été estimées à 2 126,2 millions de dinars au cours des cinq premiers mois de la campagne 2024-2025 (jusqu’à fin mars 2025), soit une baisse de 25,8 % par rapport à la même période de la campagne 2023-2024, selon des données publiées mardi par l’Observatoire national de l’agriculture.

La même source indique que seulement 15,8 % de ces recettes proviennent des exportations d’huile d’olive conditionnée, selon l’agence TAP.

Le prix moyen de l’huile d’olive a enregistré une baisse de 54 % en mars 2025, par rapport à la même période de la campagne précédente. Les prix ont varié entre 8 dinars/kg et 18,4 dinars/kg, selon les types d’huile.

Les quantités exportées d’huile d’olive ont atteint environ 157,2 mille tonnes durant les cinq premiers mois de la campagne 2024-2025, ce qui représente une hausse de 46,3 % par rapport à la même période de 2023-2024. L’huile d’olive en vrac a représenté 89,8 % du total exporté, tandis que l’huile conditionnée n’a pas dépassé 10,2 %. L’observatoire a noté une quasi-stagnation des exportations d’huile conditionnée par rapport à la saison précédente. Par ailleurs, l’huile d’olive extra vierge constitue à elle seule 82,7 % du total des exportations.

Le marché européen a absorbé la plus grande part des exportations nationales (60,8 %), suivi par l’Amérique du Nord (23,2 %) et l’Afrique (9,8 %).

L’Italie est le premier pays importateur d’huile tunisienne, avec une part de 29,8 % des quantités exportées, suivie de l’Espagne (26,9 %) et des États-Unis (18,6 %).

En ce qui concerne l’huile d’olive biologique, les exportations ont atteint 30 000 tonnes, pour une valeur estimée à 411,2 millions de dinars jusqu’à fin mars 2025. Toutefois, l’huile biologique conditionnée ne représente que 4 % des exportations totales d’huile biologique.

L’Italie est également le premier acheteur d’huile d’olive biologique tunisienne, avec une part estimée à 60 %, suivie de l’Espagne (20 %) et des États-Unis (11 %).

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