Publié le 06-03-2018
Parution du premier numéro de la revue Founoun wa Hiraf
La scène culturelle a enregistré avec satisfaction ce mois de février 2012 la naissance, à Tunis, de la revue "Founoun wa Hiraf" (Arts et Métiers) fondée et dirigée par le plasticien Samir Fitouri.
"Pour pouvoir contribuer à améliorer le domaine artistique et mieux présenter les expériences en la matière, voici notre premier numéro de la revue ''Founoun wa Hiraf'' (Arts et Métiers); une nouvelle création qui reflète nos ambition culturelles. On chercher à approfondir l'information sur les œuvres des plasticiens et designers, de différentes générations et tendances artistiques", lit-on en guise d'explication de la ligne éditoriale de cette publication bilingue et mensuelle, de bonne facture, au niveau de la forme et du contenu.
Dans la partie arabe de ce numéro, le lecteur peut lire un article de Khalil Gouiaâ sur le plasticien disparu Mannoubi Bousandal (1939-2011) et un article de Ali Lamjed Ennouri, intitulé : "la calligraphie arabe: esthétique de la lettre et questionnement de l'existence".
Dans la rubrique artiste dans la mémoire, figure un texte d'Ibrahim Azzabi sur "Ammar Farhat, l'artiste et l'homme".
La revue publie aussi une couverture médiatique du colloque organisé au mois de novembre 2011 à Sousse sur le marché de l'Art, ainsi qu'une couverture sur l'atelier national des jeunes plasticiens (session de feu Khalil Aloulou, Sfax-décembre 2011), outre un article sur l'exposition des artistes irakiens Ali Ridha Said et Saad el Kassab à la galerie Bel Art.
Dans la partie française, figurent des articles sur Salvador Dali, le maître du surréalisme, une couverture de l'exposition du caricaturiste Hassen Mechichi à la galerie Lotus, un hommage au photographe disparu Anouar Ben Aissa et un article sur les droits de l'artiste-peintre.
La revue publie également de nombreuses photos en couleurs portant sur le design du monde 2012 et un portrait, par les mots et les photos, du musicien Brahim Bahloul.
Le fondateur de cette revue a formulé le vœu de bénéficier du soutien du ministère de la Culture ''pour pouvoir continuer''. Il propose que le ministère représenté, en l'occurrence par la direction de la lecture publique, achète plusieurs exemplaires de sa revue pour alimenter le réseau des bibliothèques publiques et des bibliothèques ambulantes à travers le pays.
Il demande aussi l'application stricte et rapide de la loi stipulant la subvention par l'Etat du papier destinée à la culture, à hauteur de 75 pour cent. Cela, dit-il, permet de compenser une bonne partie des frais et d'impulser l'édition.
TAP