Publié le 06-03-2018
Dr. Nedra Ben Smaïl : La suture de l’hymen est synonyme de sécurité
L’abstinence et la préservation de la virginité sont des règles à suivre pour répondre aux critères de sélection de « la bonne épouse ». Dans une société arabo-musulmane, l’absence de virginité est même une cause à la nullité du mariage.
Etant une condition primordiale pour le mariage, la virginité doit être gardée ou refaite. Par une époque où la médecine était à ses débuts, mères et grand-mères avaient recours à des pratiques plus au moins primitives pour créer l’effet « gouttes de sang » et dissimuler la « tare » de la mariée n’ayant pas attendue jusqu’au mariage pour entamer sa vie sexuelle.
De nos jours, il est possible de recouvrir la virginité par la chirurgie. Quelques points de suture suffisent pour effacer les stigmates de la vie d’une célibataire, dissoudre « la souillure », faire de son époux un homme heureux et rendre sa famille fière !
Dr. Nedra Ben Smaïl constate, dans son livre «vierges ? La nouvelles sexualité des tunisiennes » que le recours à l’hymenoplastie devient massif. Selon les témoignages qu’elle a recueillis, seulement 20% des tunisiennes habituées des cabinets de gynécologie sont de vraies vierges alors que les ¾ du nombre des tunisiennes qui visitent des gynécologues sont des « vierges médicalement assistées ».
Ces dernières affirment ne pas avoir le choix. Si elles ont recours à la chirurgie c’est pour garantir leur sécurité. La médecine serait en effet, une sorte de refuge pour les femmes qui veulent recouvrir la virginité et par conséquent garder leurs hommes. Dr. Nedra Ben Smaïl nous en dit plus dans la vidéo ci-jointe.
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N. J.