Publié le 06-03-2018
45ème édition du Festival International de Hammamet : le bilan
La soirée du 18 août 2009 a marqué la clôture de la 45ème édition du Festival International de Hammamet qui a débuté le 7 juillet. Après sa fin, nous retournons sur cette édition pour essayer d’en faire le bilan.
La soirée du 18 août 2009 a marqué la clôture de la 45ème édition du Festival International de Hammamet qui a débuté le 7 juillet. Après sa fin, nous retournons sur cette édition pour essayer d’en faire le bilan.
Côté programmation, le festival s’est basé sur deux principaux volets : le 4ème art et la chanson sous les appellations « scène de théâtre » et « world music ». La partie consacrée au théâtre était composée de conférences et de représentations de différents pays mais surtout de la Tunisie. D’ailleurs, c’est « Manifesto Essourour » qui a fait l’ouverture du festival étant, en partie, une production de ce dernier. À part l’événement crée par cette pièce dont Taoufik Jebali a signé la mise en scène, les représentations théâtrales ont rarement appartenues aux moments forts du festival, à l’exception de « Hobb Story » de Lotfi Achour qui a fait parlé d’elle avant et après son passage à Hammamet. Il faut aussi noter l’annulation de la pièce syrienne Taktik, chose qui a diminué de la diversité de choix du festival.
Dans la catégorie World Music, le festival a offert une grande palette de choix à ses fidèles. Le mot world est en effet bien choisi et placé puisqu’il reflète une programmation assez variée entre artistes locaux, africains, orientaux, européens et américains, du nord et du sud. Là, il faut avouer que des moments forts et des soirées réussies, il y en a eu cette année à Hammamet. De Tina Arena au Trio Joubran et d’Emir Kusturica and the No Smoking Orchestra à Quilapayun, autant les origines et les influences musicales étaient différentes, autant les concerts étaient des moments inoubliables. Ce n’est pas moins valable pour les artistes tunisiens qui ont défilé en grand nombre sur la scène du théâtre de plein air de Hammamet. Des noms comme Riadh Fehri, Yasmine Azaiez accompagnée par Nacir Chamma ou comme Lotfi Bouchnak à la clôture ont rendu les spectacles encore plus intéressants. Il y a eu quand même des choix moins réussis comme celui de l’hommage rendu à Miriam Makeba.
En ce qui concerne l’organisation, cela a varié entre les spectacles, selon leur nature, leur importance et leurs origines. Il s’agissait en globalité de quelques problèmes de sons mais aussi dans le placement du public. Dans quelques soirées, le nombre de tickets vendus a excédé le nombre de place du théâtre de plein air. Chose qui a crée parfois un encombrement obligeant les gens à l’usage des chaises en plastiques qu’ils mettaient entre les deux parties de l’amphithéâtre. Ils empêchaient ainsi les personnes assises derrière eux de voir la scène. Justement, en ce qui concerne le public, c’est la nature intimiste et sélective du théâtre de Hammamet et de ses concert qui l’a ramené chaque soir, plus ou moins nombreux mais toujours attentif et interactif. C’est sans conteste lui, par le degré de sa présence, qui a décidé de la réussite de chaque spectacle et de la particularité du Festival International de Hammamet.
Côté programmation, le festival s’est basé sur deux principaux volets : le 4ème art et la chanson sous les appellations « scène de théâtre » et « world music ». La partie consacrée au théâtre était composée de conférences et de représentations de différents pays mais surtout de la Tunisie. D’ailleurs, c’est « Manifesto Essourour » qui a fait l’ouverture du festival étant, en partie, une production de ce dernier. À part l’événement crée par cette pièce dont Taoufik Jebali a signé la mise en scène, les représentations théâtrales ont rarement appartenues aux moments forts du festival, à l’exception de « Hobb Story » de Lotfi Achour qui a fait parlé d’elle avant et après son passage à Hammamet. Il faut aussi noter l’annulation de la pièce syrienne Taktik, chose qui a diminué de la diversité de choix du festival.
Dans la catégorie World Music, le festival a offert une grande palette de choix à ses fidèles. Le mot world est en effet bien choisi et placé puisqu’il reflète une programmation assez variée entre artistes locaux, africains, orientaux, européens et américains, du nord et du sud. Là, il faut avouer que des moments forts et des soirées réussies, il y en a eu cette année à Hammamet. De Tina Arena au Trio Joubran et d’Emir Kusturica and the No Smoking Orchestra à Quilapayun, autant les origines et les influences musicales étaient différentes, autant les concerts étaient des moments inoubliables. Ce n’est pas moins valable pour les artistes tunisiens qui ont défilé en grand nombre sur la scène du théâtre de plein air de Hammamet. Des noms comme Riadh Fehri, Yasmine Azaiez accompagnée par Nacir Chamma ou comme Lotfi Bouchnak à la clôture ont rendu les spectacles encore plus intéressants. Il y a eu quand même des choix moins réussis comme celui de l’hommage rendu à Miriam Makeba.
En ce qui concerne l’organisation, cela a varié entre les spectacles, selon leur nature, leur importance et leurs origines. Il s’agissait en globalité de quelques problèmes de sons mais aussi dans le placement du public. Dans quelques soirées, le nombre de tickets vendus a excédé le nombre de place du théâtre de plein air. Chose qui a crée parfois un encombrement obligeant les gens à l’usage des chaises en plastiques qu’ils mettaient entre les deux parties de l’amphithéâtre. Ils empêchaient ainsi les personnes assises derrière eux de voir la scène. Justement, en ce qui concerne le public, c’est la nature intimiste et sélective du théâtre de Hammamet et de ses concert qui l’a ramené chaque soir, plus ou moins nombreux mais toujours attentif et interactif. C’est sans conteste lui, par le degré de sa présence, qui a décidé de la réussite de chaque spectacle et de la particularité du Festival International de Hammamet.
Narjes