Publié le 06-03-2018
Produits israéliens, termes ambigus et autres vices cachés de l’ALECA
La journaliste et experte économiste, Jannet Ben Abdallah, a déclaré aujourd’hui mardi 21 mai 2019, que l’accord de libre-échange complet et approfondi, ALECA avec l’Union Européenne donnera en cadeau l’économie tunisienne aux fonds d’investissement étrangers en démentant le fait qu’il ait un quelconque intérêt pour la Tunisie.
Jannet Ben Abdallah a ajouté sur Jawhara Fm que la Tunisie sera obligée selon cet accord à ouvrir son marché à tous les produits provenant de l’UE mais également à tous les membres de l’Organisation mondiale de Commerce, y compris l’Etat Sioniste. La Tunisie ne sera plus capable alors d'empêcher le produit israélien à entrer au marché tunisien.
Elle a ajouté qu’il ne sera plus possible pour l'Etat tunisien de se rétracter à la signature de cet accord s'il se rend compte qu’il est néfaste pour l'économie nationale. Et malgré les promesses du chef de gouvernement Youssef Chahed, on ne pourra plus l’annuler surtout que le gouvernement actuel vient d’instaurer tout un arsenal législatif dans ce sens. Il a mobilisé ainsi les lois nécessaires et qui incluent une terminologie imposée par l’UE et que le gouvernement a évité de clarifier comme « La Commission constitutionnelle de l'alimentation » et le « traitement national ». Ce sont là autant de termes techniques spécifiques à l’Organisation mondiale du Commerce que le gouvernement a essayé de passer sous silence.
Ben Abdallah a considéré que la signature de cet accord est une question de temps sans plus, car Chahed a rempli tous ses engagements envers les Européens et a finalisé la mise en place du cadre législatif qui prépare l’inscription de la Tunisie dans cet accord.