Publié le 29-06-2021
Convention de siège avec le Qatar Fund for Development, l’ONDCCE sort du silence
L’Observatoire National pour la Défense du Caractère Civil de l’Etat est consterné par la décision prise par le Bureau de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) -lors d'une réunion presque secrète- de présenter le projet d’une Convention pour le siège du Qatar Fund for Development en session plénière, après avoir été rejeté lors d'une précédente session.
L'observatoire considère que l'insistance singulière du Président de l’ARP à faire adopter le projet de cette manière confirme les soupçons autour de cette Convention ainsi que les risques encourus dont nous citerons :
1- Ce fonds représente l'Etat parrain de l'Union des Erudits Musulmans et qui soutient les mouvements terroristes dans de nombreux pays arabes, dont la Tunisie.
2- Cette Convention comprend des articles insolites qui accordent au Fonds des privilèges illogiques, tels que des exonérations totales de toutes sortes d'impôts et l’immunité entière pour tous ses employés étrangers. Ceci étant, la possibilité d'un partenariat entre le Fonds et l'État tunisien lui serait octroyée de manière à lui permettre de se saisir de nos institutions publiques et privées -opérant dans divers domaines vitaux- sans aucune limite ni aucun contrôle.
L’Observatoire considère que ce Fonds -qui consacrera sans aucun doute des sommes d’argent colossales au soutien des mouvements terroristes des Frères musulmans en Tunisie- constitue une menace pour la souveraineté de l'Etat tunisien, son caractère républicain civil et son indépendance politique et économique, et appelle fortement et vigoureusement :
1- Les représentants du peuple à se dresser contre cette Convention, à travers laquelle le lobby mondial des Frères musulmans cherche à étendre sa domination financière suite à sa tutelle politique sur notre pays, leur rappelant que leur silence sur ce projet représenterait une énorme responsabilité historique dans l'acceptation d'une nouvelle colonisation de notre pays.
2- Le Président de la République à convoquer d'urgence une réunion du Conseil National de Sécurité pour faire face à la persécution de l'Etat tunisien et de ses institutions par des partis étrangers suspects, politiquement et économiquement, sachant que cette Convention conduira inévitablement à vider l’article premier de la Constitution du pays de son sens, qui affirme l'indépendance et la souveraineté de la Tunisie.