Tunisie-vidéo : Derbel balance d’énormes dossiers sur Ben Sedrine

L'expert-comptable Faiçal Derbal a annoncé que la cheffe de la Commission Vérité et Dignité lui a porté préjudice et a déformé plusieurs faits graves liés à l'affaire de la Banque franco-tunisienne, sur la base des allégations qu'elle a formulées à son encontre.

Il a déclaré que sa guerre contre lui avait commencé depuis qu'il avait soumis un rapport au Comité de la réforme administrative et de la bonne gouvernance, dans lequel il révélait plusieurs erreurs et de fausses allégations.
Il a expliqué que les propos de certains responsables sur l'énorme compensation qui sera imposée à la Tunisie, estimée à 3 milliards de dinars, l'ont choqué, d'autant plus qu'il faisait partie de la commission des finances et préparait la loi de finances, ce qui l'a poussé à enquêter et enquêter sur ces informations dangereuses.
Il a ajouté qu'il était arrivé à des faits dangereux, comportant de nombreuses inexactitudes, et en a informé le chef du gouvernement désigné de l'époque, qui lui a demandé de préparer un rapport qu'il a remis le 28 août dernier.
Il a fait référence aux propos impliquant la Tunisie qui figuraient dans le rapport de la Commission Vérité et Dignité, telles que :
- « L'État tunisien a fait valoir qu'il n'y a pas de licence. » La Tunisie a mis en œuvre les dispositions.
- "L'Etat tunisien a utilisé l'exécutif et le judiciaire pour déposer une plainte malveillante." Derbal explique ici que la plainte a été initialement déposée auprès des médias au sujet de crimes commis par un auditeur.
- « Les dommages ont été estimés à un milliard de dollars (page 57 du rapport). L'Etat tunisien devra verser des indemnités car les décisions souveraines ne sont pas susceptibles d'annulation.
Il estime que Sihem Ben sedrine a poussé l'Etat tunisien à reconnaître ces dommages et s'est employée à les publier au JORT en raison de leur implication, expliquant que l'agent public chargé du contentieux de l'Etat lui avait demandé à l'époque de lui fournir tous les documents relatifs au dossier, qui remonte à 1989, et les faits auxquels il est parvenu après son initiative de mener une enquête approfondie.
Derbal a également nié les allégations de Siham ben Sedrine concernant son implication dans la corruption bancaire, soulignant que ces accusations avaient été portées contre lui et qu'aucune affaire contre lui n'avait été prouvée.
Il a commenté en disant que tout ce qui l'intéressait, c'est d'épargner à la Tunisie de payer injustement 3 milliards de dinars en compensation, ce que Ben sedrine avait inclus dans son rapport, sur les ondes de Jawhara fm.

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