Publié le 06-03-2018
Slam Alikom au Festival du rire 2010
Le vendredi 29 janvier 2010, le festival du rire a présenté, le spectacle le plus réussit de cette édition, Slam Alikom. Une salle archi comble et une ambiance très chaleureuse, Slam Alikom vit un succès incontournable.
Le vendredi 29 janvier 2010, le festival du rire a présenté, le spectacle le plus réussit de cette édition, Slam Alikom. Une salle archi comble et une ambiance très chaleureuse, Slam Alikom vit un succès incontournable.
Le vendredi 29 janvier 2010, le festival du rire a présenté, le spectacle le plus réussit de cette édition, Slam Alikom. Une salle archi comble et une ambiance très chaleureuse, Slam Alikom vit un succès incontournable.
Hatem Karoui et ses musiciens font un tabac. Avec des textes osés aux jeux de mots diaboliquement façonnés dans une mise en scène humoristique.
Le spectacle est construit comme une histoire, les courtes discussions entre les membres du groupe créent la transition entre les différentes parties de l'histoire. D'une triste histoire d'amour entre la baie de Sidi Bou et la montagne de Bougarnine, à l'histoire d'amour du slammeur. Deux remarquables percussionistes, un pianiste et un guitariste assurent la musique, aux accents latins.
Le spectacle démarre doucement, avec des textes tendres, "gentils", puis le style épicé s'est installé. On a vite compris le dada de Hatem Karoui, des mots à double sens, des sous entendus suggestifs, des images osées avec un humour décapant.
L'histoire à base des noms de familles tunisiennes employés dans leur vraie signification est aussi un grand moment d'arrogance et de créativité, l'acte d'amour entre la cigarette et les lèvres était truffé de phrases suggestives et d'images évocatrices... à chaque texte, Hatem Karoui crée la surprise et impressionne. A l'opposé, Mohamed Dahech, l’autre slammeur , présente des textes en dialecte tunisien plus engagés dans le social, l'affaire palestinienne, les Arabes..
Henda