Harcèlement et prison : l'affaire Donia Gueni fait des vagues en Algérie

Dans une affaire qui a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux, Donia Gueni, une jeune Tunisienne, fait face à une peine d'un an de prison en Algérie après avoir publié une vidéo sur les plateformes de médias sociaux. 

La vidéo, que les autorités algériennes ont considérée comme incitant à la discorde, a conduit à son arrestation et à un procès accéléré, sans qu'elle ait eu suffisamment de temps pour se défendre ou contacter son avocat.

Selon son avocat, Donia Gueni a été victime de harcèlement sexuel de la part d'un groupe de supporters algériens. Dans la vidéo, elle a relaté sa mauvaise expérience avec les forces de sécurité algériennes, déplorant leur manque de protection. Suite à cela, elle a été accusée de « diffamation contre un fonctionnaire » et de diffusion de fausses informations sur internet.

Sa famille et ses amis soulignent que les actions de Donia Gueni étaient spontanées et devraient être prises en compte lors du procès. L'avocat a exprimé l'espoir que la peine pourrait être réduite ou que Donia Gueni pourrait être libérée lors de l'audience d'appel. Les médias tunisiens et les pages de réseaux sociaux demandent un retour de Donia Gueni en Tunisie, voyant dans cette affaire une cause de solidarité.

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