Publié le 30-10-2024

360 échantillons d’animaux positifs à la rage depuis le début de l’année

L’Institut Pasteur de Tunis a enregistré 360 échantillons d’animaux positifs à la rage depuis janvier 2024, sur un total de 1.634 échantillons en provenance de différents gouvernorats de la République que l’institut a reçus pour analyse jusqu’à hier lundi, selon ce qu’a rapporté une responsable du laboratoire de rage de l’institut, Maryem Handous.



360 échantillons d’animaux positifs à la rage depuis le début de l’année

Elle a révélé que les régions de Kasserine et de Nabeul ont enregistré le plus grand nombre de ces échantillons positifs pour la rage, avec 52 échantillons pour chaque gouvernorat.

Ces échantillons positifs pour la rage étaient répartis entre 232 chiens, les chiens venant en première position, suivis des vaches en deuxième position avec 44 têtes, puis des chevaux avec 27 échantillons, des chats avec 25 cas, 20 têtes de moutons, 9 chèvres et enfin 3 échantillons positifs, de l’espèce du loup doré d’Afrique, qui vit dans de nombreuses forêts tunisiennes.

Elle a souligné que les campagnes de vaccination, notamment la campagne nationale de vaccination lancée le 1er septembre, ont contribué à accroître le niveau de sensibilisation des citoyens et la volonté de vacciner leurs animaux, notant que la positivité des échantillons a diminué « relativement » en septembre et Octobre 2024.

A l’occasion de la conclusion de la campagne nationale de vaccination demain, mercredi 30 octobre, Handous ont appelé les citoyens qui n’ont pas encore vacciné leurs animaux à se rendre au point de vaccination gratuit le plus proche, indiquant que chaque cas positif signifie un hotspot, et le comptage des hotspots doit être mis en place car c’est l’élément le plus important du plan d’éradication de la rage en restant toujours vigilant.

Elle a exprimé l’espoir que le pourcentage de chiens vaccinés atteindra entre 50 et 70 pour cent chaque année jusqu’à ce que la Tunisie atteigne zéro cas d’ici cinq ans. La campagne nationale de vaccination contre la rage a été lancée en septembre dernier dans tous les gouvernorats de la République et se termine fin octobre. Elle est gratuite et obligatoire et s’inscrit dans le cadre du Programme national de lutte contre la rage, selon ce qu’a indiqué le ministère de l’Agriculture dans un rapport précédent, en coordination avec Le ministère de la Santé qui avait annoncé, par ailleurs, que 9 personnes étaient mortes de la rage depuis le début de cette année.



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