Publié le 04-11-2024
La prison n'est pas la solution pour les tiktokeurs selon l'ATFD
Raja Dahmani, nouvelle présidente de l'Association tunisienne des femmes démocrates, a affirmé qu'elle continuera à défendre les droits des femmes et à s'engager dans les affaires publiques, avec des projets bien définis.
Interrogée sur la loi sur les "bonnes mœurs" qui a suscité une vive polémique récemment, elle a souligné que l'association a toujours plaidé pour l'application de la loi sur le harcèlement sexuel, mais que celle-ci a été mise de côté. Elle a dénoncé le lien établi entre ces deux questions.
Raja Dahmani a déclaré : "Ce qui se passe aujourd'hui est inacceptable. La condamnation à plusieurs années de prison pour des créateurs de contenu ne résoudra pas le problème des dérives sur les réseaux sociaux."
Elle a ajouté : "Nous sommes favorables à des procès équitables et au respect des institutions judiciaires, mais nous rejetons les représailles et les lourdes peines qui frappent quotidiennement les créatrices de contenu. Il existe des affaires où les peines de prison atteignent jusqu'à 27 ans, ce qui est totalement excessif."
Elle a proposé de remplacer les peines de prison par des alternatives ou d'imposer des amendes.