Publié le 06-12-2024
Amnistie fiscale 2025 en Tunisie : Ce qu’il faut savoir pour en bénéficier
L’économiste et universitaire Mohamed Salah Ayyari a expliqué, lors d’une intervention téléphonique, les particularités de l’amnistie fiscale pour l’année 2025.

Selon lui, cette initiative représente une opportunité précieuse pour les particuliers et les entreprises de régulariser leur situation fiscale.
Une continuité avec 2024
M. Ayyari a souligné que l’amnistie fiscale de 2025 suit le même modèle que celle de 2024, avec des conditions et des facilités similaires. Cette année, l’amnistie couvre trois volets principaux : fiscal, douanier et social. Il a insisté sur l'importance de soumettre les dossiers rapidement, avant la date limite du 30 juin 2025, en affirmant : « L’année dernière, de nombreux contribuables n’ont pas pu bénéficier de l’amnistie à cause de retards dans leurs démarches. »
Les trois cas principaux pour bénéficier de l’amnistie
Les dettes fiscales en souffrance : Les individus ou entreprises ayant des dettes accumulées peuvent intégrer le programme d’amnistie s’ils régularisent leur situation avant le 20 juin 2025.
Les révisions fiscales : Toute personne ayant subi une révision fiscale récente peut bénéficier de l’amnistie, à condition de parvenir à un accord avant cette date.
Les décisions de taxation obligatoire : Les décisions prises avant le 20 janvier permettent aux concernés de régulariser leur situation.
Ce qui est exclu de l’amnistie
Certaines sanctions financières, notamment liées aux infractions routières ou aux chèques sans provision, ne sont pas couvertes par cette amnistie. Ces cas spécifiques relèvent de procédures juridiques distinctes.
Une opportunité pour les entreprises et l’État
En conclusion, M. Ayyari a décrit cette amnistie comme une solution gagnant-gagnant : « Ce programme permet non seulement d’alléger le fardeau financier des particuliers et des entreprises, mais aussi d’accroître les ressources fiscales de l’État de manière flexible. »
Réponse aux critiques
Réagissant aux accusations selon lesquelles l’amnistie favoriserait l’évasion fiscale, il a précisé : « L’objectif est de proposer des solutions concrètes, et non de récompenser les infractions. »