L’addiction aux réseaux sociaux provoque la pourriture cérébrale

Le professeur Askin Asen Khasturk, spécialiste en neurochirurgie à Ankara, a alerté sur les dangers de l'usage excessif et non nécessaire des réseaux sociaux, qu’il qualifie de “pourriture cérébrale”.

 Bien que ce terme ne constitue pas un diagnostic médical, il décrit une altération des fonctions intellectuelles, telles que la mémoire, causée par une exposition continue à un contenu infini. Ce phénomène est particulièrement préoccupant chez les enfants et les adolescents, car il conduit à un isolement social, à une diminution des interactions humaines et à un risque accru de dépression.

Des études récentes ont révélé une augmentation importante du temps d’écran chez les jeunes, atteignant jusqu’à 9 heures par jour chez les adolescents. Face à cette menace, Khasturk préconise des mesures strictes, telles que l’établissement d’un âge minimal pour l’utilisation des smartphones, la réduction du temps d’écran et la promotion des interactions humaines et des activités de loisirs. Il appelle également les adultes à donner l'exemple en adoptant un usage modéré des technologies.

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