Huile d’olive tunisienne : C’est moins cher au Sud

Anouar Harathi, membre du Bureau exécutif national de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), responsable du commerce intérieur et maghrébin ainsi que de la commercialisation, a exprimé des critiques concernant le déroulement de la saison oléicole et l’incertitude entourant les chiffres présentés jusqu’à présent. 

Il a suggéré que les données relatives à l’industrie pourraient avoir été exagérées, ce qui a engendré des complications à tous les niveaux.

Il a souligné qu’il n’y avait pas encore de chiffres précis sur les exportations et que, bien que près de 60 % de la récolte ait été réalisée, il reste une zone d’ombre concernant les quantités exportées. Selon lui, les déclarations de l'Office de l’huile n’ont pas été suivies d’actions concrètes et les annonces relatives à la subvention pour le stockage n’ont pas été mises en œuvre, aucune demande n’ayant été approuvée.

Anouar Harathi a également précisé que le prix du litre d’huile d’olive varie d’une région à l’autre : entre quinze et dix-huit dinars dans le nord, et entre dix et douze dinars dans le centre et le sud. En comparaison, les prix sur le marché européen oscillent entre six et neuf euros, dépassant ceux de l'année précédente. Il a estimé que le prix de douze dinars fixé par l'Office avait freiné le marché national et a conclu que l’administration, responsable de la gestion de la saison, devait partir.

Dans la même catégorie