Publié le 19-02-2025

Urgences pédiatriques sous pression : La bronchiolite touche de plus en plus de bébés

La Dre Zahra Fitori, cheffe du service des urgences et des consultations externes au service de pédiatrie de l’hôpital Bachir Hamza, a signalé une augmentation significative du nombre d’enfants admis aux urgences ces derniers temps.



Urgences pédiatriques sous pression : La bronchiolite touche de plus en plus de bébés

Dans une déclaration à la radio Mosaïque, elle a précisé que les virus saisonniers, notamment les infections respiratoires, représentent un réel danger pour les enfants, en particulier ceux âgés de moins d’un an.

La Dre Zahra a souligné que les nourrissons, et plus particulièrement ceux de moins de trois mois, sont les plus vulnérables aux complications, souffrant de difficultés respiratoires nécessitant une prise en charge médicale spécialisée.

Elle a ajouté que les urgences de l’hôpital Bachir Hamza enregistrent quotidiennement entre 300 et 400 cas d’enfants présentant des troubles respiratoires, dont 80 % sont liés à des infections virales.

Selon elle, l’hiver est une période à haut risque en raison des basses températures favorisant la propagation des virus. Elle a également précisé que la majorité des nourrissons hospitalisés en soins intensifs ont moins d’un an.

La spécialiste a insisté sur l'importance de la prévention durant cette période. Elle a conseillé aux mères d’adopter des mesures de précaution telles qu’éviter le contact direct avec des personnes malades et s’abstenir d’embrasser les nourrissons, en particulier ceux de moins de six mois. Elle a rappelé que la prévention commence à la maison avec des gestes simples comme le lavage régulier des mains et la limitation de l’exposition des enfants aux sources de contamination.

Par ailleurs, elle a mentionné que des campagnes de sensibilisation ont été menées depuis octobre pour informer les parents sur l’importance des mesures préventives. Toutefois, malgré ces efforts, le nombre de cas reste élevé, ce qui souligne la nécessité de renforcer les actions de prévention.

En conclusion, la Dre Zahra a appelé à une collaboration entre les professionnels de santé et les familles afin de limiter la propagation des virus. Elle a insisté sur le fait que la prévention reste le meilleur remède et que le respect des mesures sanitaires peut réduire la pression sur les services d’urgence tout en protégeant les enfants des complications graves.



Dans la même catégorie