La 5G : un renforcement des opportunités d'investissement et la création de milliers d'emplois

La Tunisie est entrée officiellement dans l'ère de la 5G après l'attribution des licences d'exploitation aux trois opérateurs de télécommunications : Ooredoo, Tunisie Telecom et Orange, et la publication des décrets officiels dans le Journal Officiel de la République Tunisienne. 

La phase de mise en exploitation de la technologie a commencé le 14 février 2025, faisant de la Tunisie le premier pays d'Afrique du Nord à lancer ce service. Commentant cet événement, Karim Ahres, membre du bureau exécutif de l'organisation "Conect", a expliqué lors de son intervention sur la radio "Express" le jeudi 20 février 2025 que la 5G va bien au-delà de la simple idée d'Internet rapide ou de smartphones.

Il a souligné que cette technologie est capable de renforcer la productivité de secteurs stratégiques tels que les ports, le phosphate et le tourisme, tout en créant entre 5 000 et 10 000 opportunités d'emplois dans diverses régions. Ahres a également mentionné l'opportunité d'utiliser la 5G pour créer des startups au sein d'incubateurs d'entreprises à la société Phosphates de Gafsa, afin de contribuer à la résolution de sa crise. Il a ajouté qu'elle pourrait également améliorer la transparence dans les ports en permettant le contrôle à distance des mouvements des conteneurs grâce à la technologie de "conduite autonome".

De plus, Ahres a mis en évidence que la 5G ouvrira la voie à des projets de villes intelligentes, d'hôpitaux numériques, et à la promotion de l'industrie 4.0, tout en permettant aux startups de développer des applications et solutions innovantes qui soutiendront l'infrastructure numérique et stimuleront la croissance dans les secteurs essentiels.

Il a affirmé que le lancement de ce service représente une étape stratégique pour améliorer la compétitivité et favoriser l'innovation, et a insisté sur la nécessité de définir une vision claire ainsi qu'un plan d'action commun avec des entreprises telles que Nokia, Huawei et Ericsson pour le développement des différents secteurs.

En conclusion de son intervention, Ahres a insisté sur l'importance de réactiver le Conseil Supérieur du Numérique, sous l'égide du Premier ministre, afin de garantir la coordination des efforts entre les ministères et de mettre en pl

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