Publié le 07-04-2025
ARP : Examen d'un prêt de 80 millions d'euros pour soutenir les PME tunisiennes
L'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a entamé, lundi, l'examen d'un projet de loi visant à approuver l'accord de prêt conclu le 25 juin 2024 entre la Tunisie et l'Agence Française de Développement (AFD), d'un montant de 80 millions d'euros (environ 270 millions de dinars).

Ce prêt a pour objectif de soutenir la création d'une ligne de financement destinée à aider les Petites et Moyennes Entreprises (PME) afin de stimuler la relance économique. Ce prêt sera remboursé sur une période de 20 ans, avec une période de grâce de cinq ans. Le taux d'intérêt sera défini pour chaque opération de tirage, sachant que le dernier tirage est prévu pour le 25 juin 2029, selon le document du projet de loi publié sur le portail électronique de l'ARP.
La gestion de cette ligne de financement sera assurée par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), qui créera une unité spécifique pour suivre l'exécution et veiller au respect des termes de l'accord. Cette ligne favorisera l'octroi de crédits aux établissements financiers, notamment les banques publiques et privées, ainsi que les institutions de leasing.
L'objectif principal de cette ligne de financement est de soutenir la relance économique en aidant les PME à surmonter les conséquences de la pandémie de Covid-19, en leur offrant les financements nécessaires. Elle vise également à faciliter l'accès des PME aux sources de financement adaptées à leurs besoins conjoncturels et d'investissement, tout en tenant compte de leurs particularités ainsi que de la structure économique et financière de chaque entreprise.
Les banques et les établissements de leasing bénéficieront de ressources financières à long terme, appropriées pour accompagner les investissements et soutenir les porteurs de projets. Cette aide concernera les PME opérant dans tous les secteurs économiques, à l'exception des entreprises du secteur touristique, de la promotion immobilière et des sociétés dans lesquelles l'État ou les entreprises publiques détiennent plus de 34 % du capital.