Publié le 24-04-2025
La Compagnie des Phosphates de Gafsa enregistre une augmentation de 825 000 tonnes de production
La Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) a enregistré une augmentation de 825 000 tonnes dans la production de phosphate commercial durant le premier trimestre de l’année en cours, soit une hausse de 18 % par rapport à la même période de l’année 2024 (680 000 tonnes).
Cette progression est le fruit d’opérations de maintenance ciblées effectuées sur les équipements de production et les unités de lavage, selon le PDG de la société, Abdelkader Amidi.
Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), Amidi a souligné que la société vise, en 2025, à porter la production de phosphate commercial à 5,3 millions de tonnes, soit une hausse de près de 2 millions de tonnes par rapport à l’année précédente, qui avait enregistré une production de 3,03 millions de tonnes.
Il a également révélé que, dès 2026, la société prévoit de renouveler une partie de sa flotte d’extraction, avec un investissement de 233 millions de dinars financé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Ce projet devrait permettre d’augmenter la capacité de production de 1,6 million de tonnes de phosphate commercial. Par ailleurs, d’ici 2027, la mise en service de la nouvelle unité de lavage "Oum El Khashab 1" devrait contribuer à une hausse supplémentaire d’environ 2,6 millions de tonnes.
D’un autre côté, la société a élaboré un plan futur pour maîtriser la consommation d’eau industrielle utilisée dans le lavage du phosphate. Ce plan prévoit l’installation d’une unité de filtration à haute pression à la station de lavage de Kef Eddour, pour un coût de 20 millions de dinars, également financé par la BERD. Ce plan sera ensuite généralisé à toutes les stations de lavage de la compagnie.
Le projet est actuellement en phase d’étude. Il s’agit d’un projet économique à caractère environnemental et social, qui permettra de récupérer et de réutiliser 90 % des eaux industrielles usées, tout en réduisant la pression sur les ressources en eau souterraines. Amidi a aussi annoncé la création prochaine d’une centrale photovoltaïque d’un coût de 40 millions de dinars, visant à atteindre l’autosuffisance énergétique en électricité.
