Publié le 06-03-2018

La caméra cachée tunisienne tourne en dérision les 'martyrs de la Tunisie'

Hier et après des années d'absence, la caméra cachée a renouvelé son rendez-vous du Ramdan sur nos écrans et les avis sont partagés après le premier épisode.
 



La caméra cachée tunisienne tourne en dérision les 'martyrs de la Tunisie'

D'abord, le squelette qui conduit un véhicule et fait peur sonne comme du 'déjà vu' car, l'idée a été utilisée pour piéger des passants sur des chaînes américaines, brésiliennes, etc. il n'y a, du coup, rien d'innovant qui signe ce retour après des années d'absences.

De plus, le réalisateur, qui n'est autre que Raouf Kouka, le père de la caméra cachée en Tunisie, s'est attaqué aux symboles de la révolution tunisienne, en l'occurrence ses martyrs. Rebondissant sur le fameux dérapage de la députée Sonia Ben Toumia, quand elle a suggéré à l'Etat de construire une maison des martyrs, le réalisateurs a mis en scène le squelette de l'un des martyrs, cherchant la fameuse maison et effrayant au passage les gens.

Rire de son malheur peut être positif par moments mais il s'agit de ne pas manquer de respect à ceux qui sont tombés et tombent encore sous les balles de la répression, du terrorisme...

Le programme a toutefois réalisé le taux d'audimat le plus élevé dans la tranche horaire qui lui était consacrée. Alors, la question qui se pose est : ce taux est -il dû à la curiosité ou à la réussite de l'émission ? Les prochains jours le diront.
 


H.B.
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