'Layali Essafsaf, le passé revisité' rend hommage à la Marsa

La troupe « Foundo » et l’historien  « Abdessattar Amamou » ouvrent le bal hier, vendredi 13 août, à Layali Essafsaf. La soirée s’est distinguée des festivités estivales et s’est faite un timbre particulier. L’ambiance n’est pas de la même envergure que festival La Medina mais dont le charme dépasse aussi une soirée ramadanesque animée dans un café de luxe.

Le  spectacle musical  s’intitulait, « du Caire à Tunis ». Les titres portaient, justement, cette caractéristique. De « Sahirtou mnehou ellayali » à « Ya Habibi elhakni », passant par « Elmeguyes », la troupe a puise dans les deux répertoires tunisien et égyptien. Les mouachahat ont eu aussi une grande part dans la prestation. Dans sa totale, le spectacle était acceptable mais le manque de préparation était très claire. Des paroles oubliées ; un manque d’harmonie des fois entre les chanteurs, heureusement le cadre intime de la soirée a camouflé la dissonance. La troupe Rania, n’est pas en manque de créativité mais elle doit mieux perfectionner son travail.

A minuit et demi, les musiciens ont quitté la scène pour céder l’espace à Abdessattar Amamou que nous avons pris en interview, juste avant sa préstation. L’historien tunisien, a su attirer l’attention depuis la première phrase. Le public était réceptif et les interactions entre Amamou et les présents ont mis une touche d’humour remarquable. Abdessattar amamou a abordé en premier thème pour cette soirée : la Marsa. Il a raconté m’histoire de sa ville, de ses monuments, des ses habitants avec un dialecte tunisien orné d’une touche francophone qui plaisait aux spectateurs. Il était un peu tard et pourtant, tout le monde était attentif jusqu'à ce que Amamou clos la soirée avec son rituel habitue : le conte (khrafa).

Dans sa globalité, la soirée était réussie. Pour une première expérience, la présence du public n’était pas rare et l’organisation était assez cohérente.

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