Publié le 06-03-2018
Interview avec Fatma Mâatar ou Marwa de Njoum Ellil
Sa première apparition à la télévision date de cinq ans et son dernier rôle dans le feuilleton ramadanesque « Njoum ellil » marque un tournant dans sa carrière.
Il s’agit de la jeune actrice Fatma Zahra Mâatar désormais connue sous le nom Marwa. Nous l’avons rencontrée le temps d’une interview où elle nous a parlé de sa vie, de sa carrière et de ses ambitions :
Qui est Fatma Zahra Mâatar ?
Je suis une jeune fille de 20 ans. Je passe en 2ème année de l’école préparatoire. Déjà, lundi je reprends les cours. Dès mon jeune âge et grâce à l’orientation de mes parents, je suis passionnée par le théâtre, la danse, le chant et la musique.
Comment es-tu devenue actrice ?
J’ai débuté dans le cadre du théâtre scolaire où j’ai joué dans des pièces de théâtre qui ont participé à des festivals régionaux et, en 2005, notre troupe a été invitée par le Festival Méditerranéen de Théâtre Scolaire en Italie. Un an plus tard, je suis revenue en Italie pour effectuer un stage de formation. Cette expérience du théâtre scolaire a beaucoup aidé à forger mon jeu surtout que j’ai eu l’occasion de m’essayer à plusieurs rôles tous différents les uns des autres.
Et comment es-tu entrée dans le monde de la télévision ?
En me présentant à un casting comme tout le monde. C’était il y a quatre ans pour la série de Hkeyet El Eroui. J’ai interprété deux rôles dans cette série. Un premier rôle, celui d’une princesse et un rôle secondaire. Puis, j’ai joué dans les feuilletons de ramadan kamanjet Sallama, Bin Thenaya et enfin Njoum Ellil.
Est-ce que tu comptes te professionnaliser comme actrice ?
Non. Le jeu est une passion que j’exerce en parallèle avec mes études. La priorité reste à la carrière professionnelle que vont me permettre mes études.
Es-tu intéressée par le cinéma ?
Oui, bien sûr que je suis intéressée par le cinéma puisqu’il s’agit là aussi de jouer. Seulement, vu que les castings et les tournages des films ont lieu au cours de l’année scolaire et que je donne toujours le privilège à mes études, je n’ai pas encore tenté le coup.
Comment trouves-tu le milieu audiovisuel tunisien ?
Je trouve qu’il ne cesse d’évoluer et de s’améliorer surtout sur le plan technique et j’ai pu le remarquer grâce à ma propre expérience. Nous avons également un grand nombre d’acteurs et de réalisateurs très talentueux, mais c’est la production qui reste le point faible. Malgré le fait que l’on produise peu de feuilletons en Tunisie, ils sont de bonne qualité et c’est déjà un acquis.
Que penses-tu de « Njoum Ellil » ?
Njoum Ellil apporte beaucoup de nouveautés du point de vue techniques et réalisation. Il est basé sur le défi de miser sur les nouveaux visages qui sont merveilleusement présentés et qui ont, selon moi, gagné le pari. Son sujet est également nouveau et très proche de la réalité, surtout celle des jeunes. Contrairement à la plupart des feuilletons tunisiens, Njoum Ellil s’intéresse de près aux jeunes et à leurs problèmes.
Quels sont tes projets après Njoum Ellil ?
Incontestablement mes études. Je rentre en classe dans quelques jours donc, pour le moment, il s’agit de me concentrer dessus surtout qu’un concours d’entrée au cycle ingénieur m’attend à la fin de l’année. Je ne lâche pas pour autant le jeu mais je ne peux rien affirmer pour le moment.
Interview realisée pendant Ramadan 2009