Publié le 06-03-2018
Festival de Carthage 2011 : Soirée d’ouverture
Placé cette année sous le label "Les nuits de Carthage", le festival international de Carthage s'est ouvert ce soir sur des notes musicales variées et des rythmes divers, avec trois spectacles dans trois espaces différents qui ont débuté avec un intervalle d'environ une heure entre chacun.
C'est l'esplanade du quartier "El Bratel" à la Goulette (banlieue nord de Tunis) qui a ouvert le bal en premier en présence de MM. Ezzeddine Bach Chaouch, ministre de la culture et Mehdi Houas, ministre du commerce et du tourisme.
Dédiée à la nouvelle génération de jeunes talents, la fête a commencé avec une chanson "Un message pour la Tunisie la verte" de Badiaa, une jeune artiste tunisienne résidant en France. Le programme de la soirée comporte également un mélange de rythmes et de sonorités avec les frères the Garbi's, le groupe musical Dima Dima, le groupe Slam Alikom de Hatem Karoui, l'humoriste Migalo alias Wassim Hrissi, Nader Guirat et en clap de fin le rappeur El Général.
Toujours dans la banlieue nord de Tunis, et en présence des deux ministres Bach Chaouch et Houas, ainsi que de la ministre de la culture algérienne Khalida Toumi, l'Acropolium de Carthage a ouvert ses portes à la troupe au grand complet du compositeur Ridha Chmak avec un concert "Chants de la vie" dont le programme a prévu 10 chansons dont cinq nouvelles créations composées après la révolution.
Une heure plus tard, à 22H35, le rideau s'est levé sur la scène du Théâtre municipal de Tunis où l'orchestre symphonique universitaire de Hafedh Makni a pris place avec environ une quarantaine de musiciens pour interpréter des oeuvres tunisiennes de Mourad Gaaloul et Mohamed Makni ainsi que des morceaux de musique romantique de grande célébrités telles que Brahms et Offenbach, afin d'offrir au public de la Bonbonnière, à moitié pleine, des airs plutôt divertissants.
A nouvelle édition, nouvelle image et nouvelle stratégie qui attisent d'ores et déjà la curiosité et dont les différents publics pourront seuls dire le dernier mot.
Donnant leur chance aux jeunes artistes de la révolution d'abord, cette édition s'est voulue un creuset de rencontres musicales, dans le cadre des "Nuits de Carthage" de la Tunisie post-révolutionnaire.
Pour rappel, le ministère de la Culture a décidé de réduire le budget du Festival international de Carthage, de 5 à 2 millions de dinars, en réservant une large place aux artistes tunisiens, à hauteur de 75 pour cent de la programmation soit 60 spectacles répartis sur six espaces culturels à proximité de l'amphithéâtre romain de Carthage.